Trous du Honduras

Le phénomène naturel le plus "extravagant"...


Le Honduras, ou le pays des noix de coco :



Survoler le Honduras en montgolfière : une expérience sensationnelle...

Les côtes de ce petit pays des Caraïbes offrent un spectacle grandiose à celui qui les survole.
Imaginez une eau turquoise et homogène. Une eau chaude où une multitude d'espèces animales et végétales, pour la plupart endémiques, viennent reposer. Une eau où les gros cétacés viennent s'accoupler suite à une danse harmonieuse.
L'air est bon. Le spectacle qui se déroule sous vos pieds est splendide. Vous voyez défiler des bancs de petits poissons, quelques gros squales et des oiseaux roses...
Mais subitement, c'est l'effroi. Vous vous penchez sur la nacelle pour mieux comprendre.

Comment cela est-il possible ?



Vous êtes au-dessus d'un gouffre, " d'un puit dans la mer ". Celui-ci fait plus de 150 mètres de diamètre. Vous en voyez un autre là-bas et encore un autre un peu plus loin.

Milles légendes courent sur ces " trous bleus ". La population locale les dit insondables ; elle prétend qu'ils vont jusqu'au centre de la Terre...

Des équipes de plongeurs occidentaux osèrent la descente vers l'inconnu. Enveloppés dans leurs scaphandres et pressurisés dans une soucoupe plongeante, ils allèrent mesurer et explorer ces " yeux " de l'océan. Ces derniers ne font qu'une centaine de mètres de profondeur.
Qu'y a-t-il tapi dans leur creux ? Des algues, des petits poissons, des micro-organismes semblables à ceux que l'on trouve près de " cheminées noires ".
Ils ne tardèrent pas non plus à trouver la cause de ces magnifiques crevasses sous-marines.

Il y a plusieurs dizaines de milliers d'années, le niveau de la mer n'était pas celui que nous connaissons aujourd'hui. Les pôles nord et sud étaient beaucoup plus conséquents et renfermaient donc en leur sein énormément d'eau. Suite au réchauffement climatique (qui perdure toujours aujourd'hui), ces deux calottes ont perdu une grosse part de leur eau. Cette eau liquide " échappée " fit monter le niveau de la mer de plus de 100 mètres.
Nos trous constituaient à l'époque (là ou les calottes n'avaient pas fondu) un sol que l'on pouvait fouler aux pieds. La seule particularité de ce sol était sa haute contenance en calcaire. L'eau de pluie y fit son œuvre, comme dans toute contrée similaire de la terre ferme. Par un phénomène bien connu, l'érosion, elle s'infiltra dans les fissures de la roche et creusa des grottes souterraines. Il arriva le moment où les toits de ces ensembles de grottes s'effondrèrent, donnant ainsi en surface un trou.
Ils furent ensuite recouverts par l'eau : " les trous bleus du Honduras " étaient nés !

 
 
~Moose~

 

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