Accepter les choses telles qu'elles sont

Histoire d'un fermier tirée de la tradition Zen.


Il était une fois un pauvre fermier qui avait perdu son unique cheval. Alors que ses amis et ses voisins déploraient son malheur, il restait imperturbable. " Nous verrons bien " , dit-il avec un sourire énigmatique.

Plusieurs jours plus tard, son cheval réapparut accompagné de cinq étalons sauvages qu'il avait rencontrés en chemin. Ses voisins se réjouirent de sa bonne fortune mais il ne semblait pas très enthousiaste. " Nous verrons bien ", répéta-t-il.

La semaine suivante, alors qu'il essayait de monter et d'apprivoiser l'un des étalons, son fils unique bien-aimé tomba et se cassa la jambe. Les voisins aussi attentionnés en étaient chagrinés mais le fermier, qui réconforta et soigna pourtant son fils, ne s'inquiétait pas pour l'avenir. " Nous verrons bien ", commenta-t-il.

A la fin du mois, le seigneur local de la guerre arriva dans le village du fermier pour enrôler tous les jeunes gens valides afin de combattre dans la dernière campagne. Quant au fils du fermier .... Je vous laisse terminer l'histoire.

Pour le cas où vous ne le sauriez pas encore, la vie ressemble à un voyage sur des montagnes russes dont il est impossible de maîtriser les hauts et les bas. Si vous voulez garder votre repas - et votre équilibre mental - il vous faut apprendre à conserver votre tranquillité d'esprit.

 
 
~marciche~

 

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Je connaissais la même histoire, sauf que le vieil homme répond à chaque fois : "je ne sais pas si c'est une bonne chose ou une mauvaise chose"...


~jamesB~

 

Oui cette histoire est consignée dans l'Encyclopédie.


~tibor101~

 

Cette histoire est aussi une illustration de l'attente positive.
Il signifie qu'un événement peut nous sembler positif à court terme mais peut être négatif, qui peut en entraîner après un positif de nouveau, c'est un peu l'effet boule de neige, très peu de causes peuvent avoir beaucoup d'effets.
Si l'on ne peut pas maîtriser le sens du vent, on peut quand même orienter le sens de la voile, marciche. ;)


~eragon~

 

Effectivement, on ne peut pas maîtriser le sens du vent, et un proverbe dit "il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va".
On peut aussi dire qu'"il n'y a que des vents favorables pour celui qui va... où le vent le porte".

Comme disait l'autre, je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Et si ni le bien ni le mal n'existaient ? Et si le sens de la vie n'était pas le "bien" ou le "mal", mais simplement la "liberté"? et pour profiter de la liberté, il suffit de profiter du moment présent. *

Non ?

~Ecosyl~

 

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