Relations Humaines

Constatons d'abord, de manière généralisée, le peu de lien social dans notre société.


Observons dans le métro ou dans la rue, lieu symbolique de notre société ; on pourra constater le chacun pour soi de la société dans laquelle nous vivons. Chacun sa voie, chacun son chemin... Faites le test vous-mêmes, quand on bouscule quelqu'un et que l'on dit pardon, c'est limite s'il continue son chemin sans même s'en être rendu compte, il n'entend pas notre voix. Nous passons inaperçus. Ce qui est triste à dire, c'est que certaines agressions passent ainsi inaperçues... ou alors on ne préfère pas s'en rendre compte peut-être ?

Le lien social a donc disparu. Pour combler cela, le maire de Paris a beau augmenter toujours plus les événements tels que la nuit blanche, ou la fête de la musique, mais cela ne changera rien, le lien social n'est plus. La peur est omniprésente. On remplace le contact Humain par la violence. C'est la peur qui domine nos relations.

Krishnamurti l'a dit, ce sont les relations entre vous et moi, moi et autrui, qui constituent la structure de la société. C'est ainsi que les relations Humaines prennent une place primordiale dans notre société. Il est bon de s'interroger sur la nature de celles-ci afin de tenter de changer ce qu'on aimerait changer. Rien ne vaut une prise de conscience avant une remise en question.

1/ Les relations basées sur des similitudes

Dès notre enfance, nous sommes attirés par ce qui nous ressemble. L'adage le dit qui se ressemble, s'assemble. C'est en partageant une passion, ou un intérêt commun que l'on crée des liens. Cependant, nous pouvons remarquer que ces relations ont tendance à se transformer peu à peu en conformisme. En effet, dans un groupe d'enfants, il faut porter les mêmes marques, avoir les mêmes nouveaux produits, et même parfois penser pareil, pour être intégré. Lorsqu'il y a un peu de marginalité, là c'est de suite le drame, et l'enfant est rejeté. Dans certains cas, ce dernier est le bouc-émissaire. Qui dit bouc-émissaire, dit rejeté par les autres, et mal être, car on a tous ce besoin d'être reconnu, d'être aimé pour exister. Ainsi, le monde de l'enfance est le reflet de notre société, du monde adulte si j'ose dire.

2/ Les relations basées sur la complémentarité

Il existe aussi des relations qui se fondent sur une complémentarité. Celles qui apportent énormément. Celles qui sont vraiment très utiles. Celles qui enrichissent le contact humain, et même notre culture. Pour aller un peu loin, ce sont le genre de relations que l'on doit pouvoir développer dans une démocratie. Plus les individus seront ouverts à l'autre, et la compréhension de l'autre, plus chacun trouvera sa place, et plus le lien social pourra fonctionner.

Le plus important dans une société, et donc plus particulièrement les relations, c'est la communication, et la compréhension de l'autre. Mais Bernard Werber l'a bien précisé dans l'article Tentative de l'ESRA, c'est une tâche difficile et trop souvent les individus abandonnent très vite en se laissant aller aux malentendus, et aux conflits.

Écoutons-nous un peu les uns des autres, cela peut-être si simple si on le veut vraiment... Il suffit de peu pour améliorer nos relations, et de ce fait la structure de notre société.

 
 
~Erual~
Publié le : 17/09/2010

 

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