Le Brouillon

Étapes pour la création d'une nouvelle république.

On retrouve sur l'esra de nombreux articles plus ou moins utopiques souhaitant une société plus évoluée humainement.
J'essaie d'imaginer comment une telle chose est possible.
Je pourrais envisager des changements mineurs de notre système actuel mais l'exercice me semble plus stimulant s'il porte sur la création complète d'un nouveau système.

Les tâches des futurs esraniens :

1) Choix ou définition d'un système politique

J'ai nommé cet article République, mais c'est un titre provisoire. Rien ne nous empêche de choisir un autre mode de fonctionnement.
Dans cette phase, il faut se documenter. Il y a déjà eu beaucoup de choses écrites sur le sujet et il n'est pas utile de réinventer la roue.

Etant complètement inculte sur ce sujet, je commence au hasard par Rousseau. J'invite qui veut à lire cet auteur et d'autres, et à participer.
Les ouvrages de référence vont s'ajouter à la bibliothèque à suivre au fur et à mesure des lectures.

A mon étape de lecture, je ressors ces éléments-clés :
Il existe deux volontés : la volonté particulière que chacun a de son côté et qui tend à l'intérêt personnel et qui existera toujours.
  • La volonté générale, qui est une sorte de mixage des volontés particulières et qui représente un objectif commun de vie.

La volonté générale est ce qui nous intéresse, une fois définie elle constitue le souverain qui dicte les lois.
Une fois ces lois trouvées, elles vont évoluer avec le temps. Il faut doter le pays d'un système législatif qui permettra leur évolution.
Les lois ne peuvent pas régler les cas particuliers, seulement les orientations de société et les cas généraux.

Ensuite, il faut un système exécutif pour appliquer ces lois. Là le débat sera intense.

  • Bibliothèque
Rousseau, Le contrat Social.

  • Les outils
Nous (parce que je veux pas être tout seul dans mon utopie) voulons des outils modernes pour gérer notre société.
Un espace public de réunion (Un espace spécifique du brouillon ?)
Un espace de dépôt de la constitution et des lois (une rubrique spéciale de l'esra ?)
Un espace de vote, l'ouverture d'un sujet de brouillon par vote peut faire office de bureau de vote pour assez longtemps.

Ces outils peuvent fonctionner tant que le nombre de participants reste faible.


2) Ecriture de la constitution

La constitution sera écrite après débat entre les membres et par les membres. Si cela a pu être fait au Jeu de Paume, pourquoi pas nous ?

Voici des questions de base posée par un éventuel citoyen. Vous pouvez voter pour l'une ou demander à la reformuler ou bien en poser d'autres. Vous pouvez revoter et changer d'avis à volonté.

  • Voulez-vous vivre de la consommation ?
OUI (0):
NON (2): Sam - Melaquablue

- Vous voulez vivre du fruit de votre travail ?
OUI (2): Sam - Melaquablue
NON (0):

- Un retour à la terre ?
OUI (2) : Melaquablue - Sam
NON :

- Un système central de retraite ?
OUI (1): Melaquablue
NON (1) : Sam

  • Un système central de sécurité sociale ?
OUI (2) : Sam - Melaquablue
NON (0):

- un système d'impôt ?
En fonction des revenus % fixe pour tous (1) : Sam
En fonction des revenus % graduel (système français actuel) :
Pas d'impot sur les revenus, juste une TVA :

  • Du point de vue école, vous voulez que vos enfants soient éduqués par l'état ? (de quelle manière, sur quels sujets à débattre en brouillon)
OUI (1) : Sam
NON (1): Melaquablue

- Vous voulez que les échanges se basent sur :
L'argent (1) : Sam
Le troc (0):
La mise en place d'un système de valeur de biens (à préciser) (0):
Par banque du temps à valeur égale du temps de travail (sinon l'argent fonctionne déjà) (1) : Melaquablue

  • Comment voulez-vous que soient jugés les criminels ?
En fonction du crime, de sa gravité (1) : Melaquablue
Ou chaque crime, préalablement défini (on en connaît des exemples...) sera jugé de la même manière (jurisprudence) (0) :
Par le prix que coûte le crime à la société (1) : Sam

  • Comment organiser l'espace de vie ?
Chacun sa hutte, son HLM, sa villa (2) : Sam - Melaquablue
Habitats communs (0):

  • Gestion de la famille :
Mariage, divorce, garde des enfants, pensions. Nous devons choisir un modèle de famille et pas forcément traditionnel. Proposez...
Limite-t-on le nombre d'enfants par famille ?
Minimum obligatoire OUI (1) : Sam = 2
Minimum obligatoire NON (0):
Maximum fixé OUI (2) : Sam =3 /Melaquablue (2= renouvellement, pas plus)
Maximum fixé NON (0):

Du point de vue non scolaire, les enfants sont élevés par :
les parents (2) : Sam - Melaquablue
par un organisme central (1) : Melaquablue

- Tolérance des religions ? (Même si l'on sait que les religions qui cohabitent ne sont pas toujours source de paix.)
Tolérance des croyances et pratiques personnelles :
OUI (2) : Sam - Melaquablue (à définir)
NON (0) :

Tolérance des religions et organismes religieux :
OUI (1) : Sam
NON (0) :


************************************************

3) Ecriture des lois

Projets de lois
Corpus des lois sur l'éducation

  • L'école gratuite et obligatoire
  • L'égalité des chances
  • le programme scolaire
  • Laïcité et religion
  • Responsabilité des parents, des professeurs, du chef d'établissement, de l'enfant


Lois sur la citoyenneté
  • Devenir citoyen
  • Abandonner la citoyenneté

Loi sur le nomadisme
  • De l'obligation de changer de lieu de vie
  • Des exceptions

Lois judiciaires
  • Sur la peine capitale


4) Recrutement d'un peuple

Le peuple ne saurait exister sans avoir été défini.
L'adhésion à la société ne peut se faire avant sa définition.
La loi doit prévoir comment on devient citoyen.


6) Création du gouvernement


7) Épreuve de la vie en existence non reconnue


8) Obtention de la reconnaissance du pays par la scène internationale

Un jour ou l'autre il faudra bien se poser quelque part. A moins que la république ne reste virtuelle.
J'imagine une existence réelle en tant qu'entité nationale uniquement à long terme bien sûr, mais en tant que société multinationale cela peut être possible plus rapidement en "hébergement" dans les sociétés existantes.




J'en appelle aux futurs potentiels citoyens !!!!!
Je propose de réserver les précisions pour le premier débat de société :
Définir le fonctionnement du processus de validation de l'écriture de notre constitution et de nos premières lois.

Je propose de réserver les commentaires pour ceux qui veulent réagir sans participer au débat.


~Sam~ le 08-09-2008 à 15:05
 

Pas mal mais il manque un point important : l'éducation qui selon moi est primordiale dans une société, car sans cette éducation les citoyens et leurs enfants n'apprennent pas les valeurs et les devoirs qu'ils ont mais aussi sans éducation il n'y a pas (ou peu) de stimulation intellectuelle.
Bon, le côté culturel avec la bibliothèque existe mais pas assez car pour moi la base d'une société modèle est l'éducation de ses citoyens. (Bien sûr je ne parle pas d'éducation orientée du genre bourrage de crâne ou camps ^^ mais si les gens ne sont pas cultivés, intéressés et ouverts, alors la société se refermera très vite sur elle-même et tout sera réduit à néant...)



~Giga9~ le 09-09-2008 à 18:25
 

Je suis d'accord que pour changer un état existant il faut changer les gens.
Mais ma proposition est différente, plutôt que vouloir changer le monde, je propose une république par adhésion.

Cette république est d'abord virtuelle, n'en font partie que ceux qui sont avec l'état d'esprit dont tu parles.

L'éducation est une étape ultérieure de la création de la république. Elle est gérée par des lois et nous n'avons pas encore défini le processus d'élaboration des lois. Le système politique à choisir, la méthode d'élaboration des lois et le choix du mode de leur mise en oeuvre déterminera l'efficacité de l'éducation.

J'ajoute néanmoins une étape "projets de lois" avec l'éducation.



~Sam~ le 11-09-2008 à 14:10
 

Ok je comprends mieux ton raisonnement merci. Beaux changements je trouve.



~Giga9~ le 11-09-2008 à 16:07
 

Merci,
Ta participation a ajouté quelque chose au système.
Mais prenons le premier problème : Le choix d'un système.

Que préférez-vous pour ici : une république, une démocratie, une monarchie ?
D'autres idées ?

Je propose une monarchie républicaine :
Le roi serait élu et resterait roi a priori jusqu'à sa mort ou son abdication.
Le roi serait maître de l'exécutif.
Une chambre des sénateurs formerait le pouvoir législatif.
Une cour de justice règle le judiciaire.

Je suis donc pour une séparation des pouvoirs forte.
J'ai plusieurs problèmes :

  • L'élection du roi. Plutôt que fonder sur des partis je souhaiterais le fonder sur un concours d'entrée permettant de limiter le nombre de personnes au premier tour suivi d'un vote national sans circonscription pour un premier tour, puis d'un éventuel second tour si personne ne totalise 50%.
Pour ce concours il faut une commission qui en établisse la teneur en fonction des qualités souhaitées pour le mandat. Mais le risque est que cette commission ne soit aux mains d'un des trois pouvoirs et corrompe le système.
Par exemple la commission aux mains du roi va aider sa descendance à entrer au pouvoir, aux mains du législatif va mettre l'exécutif à sa botte...

  • Révocation du roi : doit-on prévoir un système qui permettrait de démettre le roi en cas de désastre politique ?

  • Election des sénateurs, sur concours aussi ? Et pour combien de temps ?

  • Election des juges, vénal comme chez les romains ? Par école et filière ?



~Sam~ le 13-09-2008 à 20:29
 

Le roi, c'est pas mal, s'il fait des trucs, avec la monarchie, tout va très vite, s'il débloque, on lui coupe la tête (c'est le risque) ou tout du moins, on le vire...

Pour le système général économique, j'ai réfléchi à un truc, et c'est d'actualité, la fameuse crise économique...euh... Une économie, dans le temps, connaît 2 phases, inévitables :

A- phase de prospérité, consommation de masse, usines tournent à plein régime, ouvrier nombreux, chômage faible, abondance, bref le bonheur.

B-Quand tout le monde a acheté un certain nombre d'appareils électroménager, voitures, etc. plus personne n'achète, alors les usines stockent, s'arrêtent, ouvriers fichus à la porte, chômage, baisse du PIB, plus de sous, politique de protectionnisme, on descend comme des grands dans notre m**** économique, et.

A-un déclic fait que ça recommence, plus personne n'a rien et c'est reparti !
Ce processus est inévitable et sans fin.

De plus, après étude des vices humains, je pense que le fait que nous soyons sédentaires pourrit notre âme. Je développerai la question si besoin est. Bref, ma solution, simpliste :
Arrivés à l'apogée de la phase A, tout le monde déménage vers un autre pays, resté au creux de la phase B, sans emporter ses biens et en laissant tout en plan ou en vendant tout. Tout le monde rachète, trouve du boulot (dans l'autre sens^^) et tout ça phase A. Arrivée à l'apogée de cette phase, rebelotte, on déménage vers le premier pays, etc.

Sachant qu'une phase est assez longue pour ne pas être trop déboussolés, mais suffisamment courte pour ne pas s'ankyloser... Ça devrait le faire !



~Lenny~ le 26-09-2008 à 21:38
 

Je note un nouveau projet de loi sur le nomadisme obligatoire. Je note également qu'il s'agit d'un pas vers une société où la liberté individuelle n'est pas la priorité mais où le bien de la communauté prime.

Pour le roi, j'ajoute une autre possibilité :
On fait des élections nationales pour les postulants roi. On procède par tranche :
On élit un responsable local par 100 habitants.
Parmi eux, on élit un responsable pour 100 élus premier niveau.
On recommence jusqu'à ce qu'il reste moins de 100 élus.
C'est alors que parmi ces moins que 100, ils élisent un conseil de 12.
Pour la France on aurait 60 Millions -> 600 mille
600 mille donne 60
60 donne 12.
Donc 4 tours dont seulement 2 coûtent de l'argent. Donc similaire à nos élections présidentielles. Sans compter que j'ai pris 60 millions alors qu'on n'a pas autant de votants.

Ensuite, ce conseil se divise en deux parties :
Un roi est choisi par le conseil dans le conseil. Le roi est comme un roi usuel, mais il bénéficie de l'appui de son conseil.
Le conseil est enfermé à vie dans une résidence et n'a pas le droit de communiquer avec l'extérieur sauf avec le roi. Il dispose de tous les moyens de s'informer comme journaux, télé et autres mais ne peut pas envoyer le moindre message à l'extérieur. C'est le privilège exclusif du roi.
Le conseil se sacrifie pour le roi en sorte, il sert à aider le roi à échapper aux influences, à lui éclairer les intentions de ses interlocuteurs.

L'objectif est double : fournir au roi un conseil et dissuader les personnes motivées par l'appât du pouvoir et du gain de devenir roi.



~Sam~ le 30-09-2008 à 14:17
 

Tiens j'ai fait ma proposition il y a pas mal de temps, mais elle était passée à la baille...

www.esraonline.com/index.php?pagination=view_article&id=1029



~Edilyon~ le 03-10-2008 à 20:02
 

Pas tout à fait d'accord avec le conseil enfermé : ça crée une situation d'hermétisme que peu de gens ont envie de vivre, et donc une sélection hors contexte... Le conseil devrait être formé d'experts en de nombreux domaines, sans intérêts particuliers je suis d'accord, et le roi devrait être sage et non pas la voix du peuple, qui souvent est mal placé pour décider de son représentant... car non sage ! Car mal informé !
S'il y a des campagnes, juste par les idées ! Photos interdites, programmes tous identiques par la forme, pas de distinction entre les participants, la seule différence : le contenu du programme.



~Lenny~ le 05-10-2008 à 22:25
 

En réponse à Edilyon, l'approche ressemble à la tienne car il s'agit d'appeler à la participation. Mais la ressemblance s'arrête là puisque je cherche un système politique alors que tu proposes une organisation pratique de la vie au quotidien.
      • ------
Pour Lenny, tu as raison et on ne peut donc pas faire le conseil.
La notion de programme ne me semble pas s'appliquer à un roi. Il n'est pas là pour inventer un programme à court ou long terme mais pour mettre en application les lois votées.
Pour moi, le programme sera donc plutôt situé lors des élections de l'assemblée nationale.

Le roi serait choisi sur ses qualités intrinsèques. Libre à lui de montrer sa valeur par tous les moyens possibles, oeuvre d'art, essai politique, économique, thèse mathématique, philosophie, sport.
Il est possible que certains utilisent des nègres, mais ce n'est pas gênant. Ces hommes de l'ombre feront partie de l'entité royale s'il est élu. Après tout, savoir s'entourer est une qualité royale.



~Sam~ le 07-10-2008 à 10:35
 

Les problèmes de justice.

Je propose un système financier de gestion de justice.
Une plainte est déposée, une enquête est faite.
L'enquête va estimer deux choses : la plainte est réelle, un délit a été commis. Un procès est alors entamé pour estimer le montant du préjudice. En même temps on cherche le coupable. On n'attend donc pas la résolution de l'enquête criminelle pour indemniser la victime, l'état avance le montant.

Si on ne trouve pas le coupable, la société prend en charge la responsabilité du paiement.
Si on trouve le coupable, il est simplement facturé du montant de l'indemnité majorée du coût judiciaire du traitement du dossier.
Si le coupable est solvable, il paie et c'est fini.

S'il n'est pas solvable, on considère cette dette comme un emprunt à remboursement variable d'un taux d'intérêt égal à l'inflation. Le coupable passe aux travaux forcés. Les travaux forcés sont faits depuis un espace prison ou assimilé. Le travail est fonction du niveau du coupable et des besoins de l'état. La rémunération est définie par la moyenne statistique de la profession pour le travail effectué et est calculée comme dans le privé. Le salaire est confisqué à la source, on calcule le coût d'incarcération pour la période, le solde est déduit de la dette judiciaire.
Quand on a fini de payer, on sort.

Les gens "malades", fous simples ou fous dangereux sont gérés au cas par cas. Le juge applique ce qui est nécessaire pour préserver la société : incarcération définitive, travaux forcés à vie plus soins, soins seulement...



~Sam~ le 15-10-2008 à 12:26
 

Je stoppe la rédaction de cet article, j'ai trouvé le site suivant qui fait tout ça en mieux et qui est largement plus avancé dans la réflexion :

http://http://etienne.chouard.free.fr/wikiconstitution/index.php?title=Accueil

Je vais donc lire et porter les idées là-bas.



~Sam~ le 01-11-2008 à 13:24
 

Oui je suis d'accord avec cette idée.
Mais il faudra faire très attention à ne pas refaire les mêmes erreurs passées ni trop copier les lois et constitutions déjà existantes (du moins celles qui ont foiré).
Bon courage.



~Elfe-avariel~ le 01-11-2008 à 21:26
 

Dans la version écrite de l'ESRA, il était question d'une expérience avec des chats. Tout chaton, ils étaient enfermés dans une salle, avec des lignes verticales sur les murs. Leur nourriture était posée aux pieds des bandes verticales. Passé l'âge, on les enferme dans une salle où leur nourriture n'est pas aux pieds de bandes verticales. Ils n'arrivaient pas à la trouver, et se laissaient mourir de faim.
Cette expérience nous apprend que nous voyons et ne savons chercher que ce que nous avons l'habitude de voir.

On a tous ici qu'une seule expérience du pouvoir, et lorsque l'idée est d'en créer une nouvelle forme, on la copie simplement. Il nous faut des chefs, une administration, un exécutif, un législatif, un judiciaire, car nous ne sommes pas capables de concevoir les choses autrement.

Je me refuse à croire cela. Nous sommes capables de plus d'imagination de faire les choses mieux qu'elle ne le sont. Nous ne sommes pas condamnés à plagier le système déjà en place.

Personnellement, je suis pour le retour à l'état naturel des choses. C'est-à-dire un système politique à la fourmi et à l'amérindienne.
Le système politique amérindien était simple, il n'y avait pas de politique (enfin, pas à la forme où on l'entend nous).
Le chef était chef, mais uniquement grâce à ses qualité d'orateur. Il n'avait aucune capacité d'injonction, il ne pouvait forcer personne à lui obéir. Il devait convaincre. Les décisions se prenaient en assemblée avec tous les hommes, ils y proposaient des idées, ceux qui voulaient les suivre les suivaient et ceux qui ne voulaient pas les suivre ne les suivaient pas. Ainsi, la réalisation d'un projet dépendait uniquement de notre capacité à former un groupe de travail. Tout comme chez les fourmis. Donc pas de loi, juste des valeurs.

Tout le monde fait ce qu'il veut, avec de l'intérêt général et personnel.

Le danger se situera surtout dans le fait qu'il y aura toujours un groupe qui aura la volonté de vouloir dominer les autres, d'être le chef. Mais si l'on éduque le peuple dans les valeurs de la pleine liberté, il ne se laissera jamais dominer, il résistera toujours.



~Tao_master~ le 29-11-2008 à 13:20
 

Pour la mise en place de votre Utopie, je vous conseille fortement de lire l'ouvrage de Lois Lowry, The Giver, titre anglophone, j'en conviens, mais Ô combien passionnant. Il a réellement réformé mon idée de l'Utopie puisque cet ouvrage expose non seulement les avantages d'une certaine forme de communauté utopique mais aussi ses désavantages.

Aurions-nous vraiment tout à gagner si nous nous laissions aller à la Sameness?

Allez, je vous laisse et bonne lecture !



~Nostradamus~ le 22-12-2008 à 04:52
 

Pour ma part, une communauté utopique ne peut pas reprendre des systèmes de gouvernement ayant déjà existé.
Toutefois pour s'assurer que la constitution de "la République Esranienne" soit totalement inédite, il faut être historien, politologue ou je ne sais quoi...Il faut donc d'abord s'intéresser davantage à nos ennemis. Faut-il adopter un mental de guerrier pour créer une société pacifique ? Drôle de paradoxe !
Quant aux lois (qui ne sont faites que pour ceux qui ne les respectent pas) régissant la communauté, elles semblent incontournables à condition de ne pas tomber dans un régime ultra-sécuritaire et répressif.Il faut donc réinventer un système pénal qui ne prévoirait pas le modèle carcéral que nous connaissons. C'est bien connu : les plus grand délinquants sortent des prisons !
Je pense que la délinquance pourrait être minime si l'éducation fonctionne bien.
Or, pour nous, l'école est obligatoire jusqu'à seize ans et peut aller plus loin pour les plus chanceux (ou les plus doués, ça dépend où on se situe...).
D'un point de vue personnel, rien ne m'agace plus que les gens qui s'imaginent tout savoir ; c'est la porte ouverte à beaucoup de dérives.
Si l'école était à vie, on pourrait se rendre compte que rien n'est jamais figé et qu'on s'enrichit toujours de ce que l'on apprend. Beaucoup de gens s'imaginent que, puisqu'ils ont un métier en main, un diplôme, une formation...etc, ils n'ont pas besoin d'en savoir plus puisque cela leur apporte le réconfort d'être reconnu dans une fonction.
Quand je parle d'école, il faut le prendre au sens large.On ne peut pas envisager d'enfermer, par exemple, des adultes de cinquante ans dans une classe huit heures par jour ! Il faut aussi veiller à ce que les adultes restent crédules, tout comme les enfants, sans pour autant être naïfs. En effet, il faut garder une certaine liberté de pensée afin de ne pas adhérer à des idées extrémistes et faire partir en éclats la communauté.



~maximilixtine~ le 09-03-2009 à 14:45
 

Franchement , pensez-vous que l'on peut créer un monde sans problèmes , sans guerres , sans meurtres etc....?
Rien que de dire , un "monde en paix", on démontre que le contraire existe. De plus, deux des romans de B.W (je sais pas si je peux le citer), nous font comprendre que ce qui est arrivé, arrivera quoi qu'on fasse......
On peut l'améliorer par petite touche , mais jamais on ne pourra être en totale osmose avec Gaïa, et ce peut-être parce que nous ne sommes pas chez nous...

@ Maximilixtine : ton raisonnement sur les personnes qui croient tout savoir, et qui se sentent réconfortées grâce à leur statut dans leur fonctions respective, eh bien , je suis totalement d'accord avec toi !
On en apprend tous les jours et de tout le monde, sans exception....



~LESTAT~ le 09-03-2009 à 16:34
 

Malheureusement, Lestat, beaucoup arrivent à se satisfaire de leurs connaissances dans leurs spécialités.

Quoiqu'en raisonnant autrement, on peut s'amuser un peu ! Dans L'ultime secret de ce bon vieux Nanard, les patients de l'hôpital psychiatrique ont des activités en fonction de leur pathologie ; les nymphomanes tournent des films X, les paranoïaques fabriquent des systèmes de sécurités, etc.

Imaginons les drogués travailler pour l'industrie pharmaceutique, les maniaques pour le ménage, les curieux dans le journalisme... De cette manière, on serait peut-être plus efficaces dans un domaine qui nous motive ou pour lequel on a des aptitude naturelles.
Cela se rapprocherait du modèle de civilisation des fourmis ; le problème est qu'il risque d'y avoir une pensée unique.

La chose que les fourmis devraient nous inspirer est la communication. De nos jours, les moyens de communication comme la téléphonie, la télévision, l'internet, les autoroutes, les transports en commun... devraient être gratuits. Cela pourrait pousser les gens à communiquer plus et à transmettre leurs idées plus efficacement.

Après, ce n'est qu'une idée...



~maximilixtine~ le 17-03-2009 à 17:24
 

Après, ce n'est qu'une idée... Mais une très bonne idée ; en effet, si les transports sont gratuits, les gens voyageront plus, verront d'autres pays avec leurs avantages et inconvénients.

Et ça pousserait aussi les gens à communiquer plus...

Mais faire en sorte que les transports soient payants fait que l'Etat nous contrôle peut-être mieux (bon là, je m'égare).

Pour ma part j'adore l'émission "J'irai dormir chez vous" de Antoine de Maximy, routard qui parcourt la planète, seul et sans préparation, ayant comme idée de s'inviter à dormir et manger chez l'habitant ; je suis à chaque fois étonné de voir que ce sont les gens qui ont le moins de richesses qui sont les plus hospitaliers, même quand les personnes ne veulent pas, ils se disent "obligés."

Chez nous, l'hospitalité laisse place à la peur, à la méfiance.
Le constat que j'en fais est que les personnes qui ont des richesses ont peur de se les faire prendre, là où ceux qui n'en n'ont pas veulent donner le peu qu'ils ont !

Mais ceux qui ont moins de richesses "matérielles" en ont tout simplement beaucoup plus en "eux", et ça, ça vaut tout l'or du monde.



~LESTAT~ le 18-03-2009 à 03:56
 

Ce que tu dis là peut entraîner un nouveau débat : si, pour la république Esranienne, on faisait de l'hospitalité une véritable institution ?
Non pas obliger les gens à mettre "la part du pauvre" sur la table à chaque grand repas, mais tout simplement en organisant le mieux possible la tradition nomade... Ceux qu'on appelle les gens du voyage sont aujourd'hui considérés comme des marginaux allant de villes en villes afin de d'échapper aux sanctions de leurs larcins.
Ce qu'on dit peu, c'est que ce sont eux qui organisent les fêtes foraines, travaillent comme saisonniers et qui bien souvent, travaillent là ou d'autres refuseraient de se salir les mains.

Pourquoi n'instaurerions-nous pas un vrai statut de nomade ?

Après, j'attends des propositions car, ne vivant pas dans ce milieu, je ne suis pas très au courant des attentes et des besoins. Je souhaiterais juste sortir de cette logique d'enfermement pour ceux qui ne vivent pas comme la plupart des gens...



~maximilixtine~ le 22-03-2009 à 15:33
 
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